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Farid Barigo
Indépendamment de la possibilité que l’équipe joue cette saison, l’Olympique Club de Khouribga (OCK) traverse une crise profonde. Avec la quasi-totalité des joueurs partis, d’autres réclamant leurs salaires, et un comité démissionnaire non encore remplacé, le club évolue dans un vide total et menace de disparaître définitivement.
La dette, dit-on dans l’entourage, avoisinerait un milliard de centimes, tandis que les scandales s’enchaînent. Le dernier en date concerne l’équipe féminine, où des joueuses ont été expulsées de leur logement de manière humiliante, révélant une gestion chaotique à tous les niveaux.
Le site “Tamayouz Media” a, en effet, révélé des faits graves au sein de l’équipe féminine de l’Olympique Khouribga, remettant en question le respect et la gestion de ce club historique. Selon le média, un responsable aurait proféré des insultes dégradantes à l’encontre de joueuses, portant atteinte à leur dignité et aux valeurs sportives fondamentales.
Pire encore, certaines joueuses auraient subi une intrusion dans leur logement par un individu leur ordonnant de quitter les lieux sans préavis, un acte perçu comme une violation inacceptable de leur vie privée et un symptôme du désordre généralisé dans la gestion du club.
Ces événements soulèvent des interrogations sur la responsabilité morale et administrative des dirigeants, ainsi que sur l’absence de réaction des instances de tutelle. Si les faits sont confirmés, il s’agit d’un grave revers pour la cause du football féminin au Maroc.
La situation exige une enquête urgente,
des sanctions claires et une prise de position forte en faveur du respect des droits et de la dignité des joueuses. L’espoir demeure que le club réagisse avec sérieux pour restaurer la confiance et défendre les valeurs du sport.
Comme quoi, il est grand temps que l’OCP reprenne en main la gestion de l’OCK, avant que le club ne s’effondre complètement sous l’effet d’une direction défaillante et désorientée.
Farid Barigo
